Top 14 – À peine arrivé, Mateo Carreras déjà adopté dans le vestiaire de Bayonne
L’international argentin, Mateo Carreras, dont la venue au Pays basque s’est faite plus tôt que prévue, séduit déjà ses partenaires et entraîneurs…
Mateo Carreras n’a pas encore foulé la pelouse de Jean-Dauger en match. Ses premiers pas à la maison pourraient avoir lieu samedi prochain, face au Stade rochelais. Dans ce cas, le public ciel et blanc saura lui réserver un accueil chaleureux, une salve d’applaudissements et crier à s’en casser la voix le célèbre "Argentina, Argentina", qui, en son temps, saluait les pénalités décisives de Martin Bustos Moyano ou accompagnait les accélérations de Martin Bogado. C’est, d’ailleurs, avec des vidéos du public bayonnais, clamant son amour pour les joueurs argentins, que le club ciel et blanc a fini de convaincre la révélation du dernier mondial de rejoindre le club basque. "Je lui ai envoyé la pénalité de Bustos face à Brive, les roulades de Bogado… Je lui ai dit que Bayonne était le seul club en France où 14 000 personnes gueulent Argentina", raconte Nicolas Viguera, responsable de la cellule recrutement à l’Aviron. "Les Bayonnais ont su vite anticiper sur un profil comme Mateo. Ça démontre les ambitions du club pour la saison prochaine. La détermination de l’Aviron à vouloir le faire assez rapidement en sortie de la Coupe du monde, l’engouement et la passion de Bayonne ont été autant d’éléments qui ont compté dans sa venue", explique son agent, Maxence Karoutchi.
Ping-pong et Fifa
Carreras, qui devait rejoindre Bayonne cet été, a manifesté son envie d’arriver plus tôt. La volonté du joueur, couplée aux pépins dans la ligne de trois-quarts de l’Aviron (Maqala, Hodge, Hannoun) ont rendu l’opération possible. Attendu pour être un facteur X, Carreras sait maintenant qu’il doit gagner sa place sur le terrain, même si ses récents exploits avec les Pumas parlent pour lui. "Mateo a fait trois semaines d’entraînement avec nous et il doit trouver une certaine crédibilité sur le terrain, détaille Gerard Fraser, l’entraîneur des arrières de l’Aviron. On connaît ses qualités et les joueurs attendent pas mal de lui, aussi." En interne, il s’est vite fondu dans le moule et malgré la barrière de la langue, il s’intègre plutôt bien. "Il est très actif dans la salle de vie avec le ping-pong, Fifa, le billard. C’est une personne simple, très ouverte, qui a envie de discuter", poursuit le technicien.
Première timide à Pau
C’est à Pau, début mars, que l’Argentin a joué son premier match sous ses nouvelles couleurs. Au Hameau, pendant 80 minutes, Carreras a montré qu’il avait de l’énergie à revendre, qu’il était capable de gagner des mètres à l’impact (deux franchissements, deux plaquages cassés), mais il a aussi connu du déchet en défense (deux plaquages manqués), un secteur où il a semblé, parfois, manquer de repères. Pour autant, ce constat n’a rien d’inquiétant, quand on sait que l’ancien garçon de Newcastle n’est arrivé qu’il y a peu au Pays basque. "Il a fait une première un peu timide, juge Gérard Fraser. Mateo a eu peu de ballons, mais on ne l’a vu qu’à 30 % de ses capacités. Malgré tout, on a vu qu’il avait la faculté à gagner facilement ses un contre un. Après, il a encore du temps pour intégrer notre modèle de jeu et plus il jouera, mieux il sera…"
La réception de La Rochelle ne sera donc qu’une étape dans l’ascension attendue de la pépite argentine.
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