Top 14 - L'émotion de Juan Imhoff, la colère de Camille Lopez et Alexandre Ruiz... Le top des déclas du week-end
Après la claque reçue face à Toulon à Anoeta, Camille Lopez était très remonté contre la prestation de son équipe. De son côté, le manager de Soyaux-Angoulême Alexandre Ruiz en avait contre l'arbitrage. Après avoir marqué lors de son dernier match à la Paris La Défense Arena, Juan Imhoff était submergé par l'émotion... Voici le top des déclas du week-end.
Ruiz, il a aussi une famille à nourrir et un club à maintenir
Ancien arbitre internation, Alexandre Ruiz vit cette saison sa première expérience en tant que manager avec Soyaux-Angoulême. Alors que son équipe s'est inclinée sur la pelouse de Grenoble, l'ancien membre du staff de Montpellier a laissé s'exprimer sa colère vis-à-vis de l'arbitrage du jour.
"Oui, j’ai été arbitre pendant neuf ans, mais j’ai été un entraîneur tout aussi longtemps et je ne suis plus que ça, désormais. Je vais essayer de rester gentil mais ça ne va pas durer longtemps. Ruiz, il est gentil mais il a du caractère. Ruiz, il a aussi une famille à nourrir et un club à maintenir, alors il ne va pas fermer sa gueule."
Après la courte défaite de son club à Grenoble (21-18), l'entraîneur en chef du SA XV Alexandre Ruiz a laissé éclater sa frustration au sujet de la direction de la rencontre, "pas digne" selon lui.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 30, 2024
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C’était très émouvant
Alors qu'il disputait son dernier match avec le Racing 92 à la Paris La Défense Arena, Juan Imhoff a été important dans le victoire de son équipe face à Clermont. En plus d'avoir marqué un essai, l'ailier a fini le match en tant que demi de mêlée... Comme lors de la finale de Top 14 en 2016 face à Toulon à Barcelone.
"J’y ai pu m’exprimer, dans ce stade. J’ai pu y être le vrai Juan Imhoff. Chaque fois que j’y rentrais, je m’y sentais libre. Je pars d’ici avec beaucoup d’amour, beaucoup d’anecdotes. Mais ce n’est pas la fin, encore… Il y a des histoires qui ne s’arrêtent jamais… C’était très émouvant. J’ai envoyé un message à Dan Carter ce matin. Je lui disais me souvenir de certains moments incroyables avec tous ces mecs, au Racing…. Mais pour moi, ce n’est pas la fin. J’ai encore envie de jouer au rugby. Finir ce match contre Clermont au poste de numéro 9 comme en 2016 (lors de la finale du championnat, face à Toulon à Barcelone, N.DL.R.), cela fut incroyable. C’est ce que je retiens avant tout."
À l’échauffement, j’avais le souffle un peu court
L'ouvreur du Stade toulousain et du XV de France Romain Ntamack était de retour ce week-end sur les pelouses, après sept mois d'absence. Remis de sa blessure au genou, il revenait sur les sentiments qui l'ont traversé lors de cette rencontre.
"J'avais hâte de retrouver ces sensations, l’atmosphère dans le bus, la descente avec les supporters qui attendant. C’est un moment spécial. J’ai essayé d’en profiter même si j’étais concentré sur le match. Il y avait des acclamations, je voulais le prendre car ce sont aussi des moments que j’attendais. J’ai travaillé pour ça. J’avais la boule au ventre. J’avais besoin de revenir sur le terrain pour évacuer certaines choses. A l’échauffement, j’avais le souffle un peu court. J’ai voulu gérer au mieux mes premiers ballons. Je pense que je peux mieux en jouer certains mais j’ai retrouvé peu à peu des sensations. Je suis content, j’ai pu prendre des duels et des contacts. L’appréhension est partie assez rapidement."
Romain Ntamack est revenu à la compétition ce samedi. L'occasion pour lui de revenir sur sa convalescence, pendant laquelle certains de ses coéquipiers ont remarqué des changements...
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 31, 2024
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On s’est fait ouvrir en deux
Camille Lopez était énervé au soir de la défaite bayonnaise sur la pelouse d'Anoeta face à Toulon. Une véritable humiliation qui a eu du mal à passer pour l'ouvreur, qui n'a pas mâché ses mots en conférence de presse apr_s le match.
"Ce n’est pas une sensation. On n’a pas existé ! C’est bien la réalité. On s’est fait ouvrir en deux. Il n’y a pas photo. Rien n’a fonctionné. On s’est fait manger partout. En termes d’agressivité, on ne gagne aucune collision. Défensivement on a subi. En conquête, ce n’est pas mon domaine, mais j’ai l’impression qu’on a subi aussi. On n’a pas eu beaucoup de ballons. Moi, je me fais contrer. Il n’y a rien qui est allé. On a tout fait à l’envers."
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