Top 14 – Le Stade français s’en sort face au Lou et confirme son statut

  • Giovanni Habel-Kuffner a inscrit l’essai qui a permis aux siens de passer devant.
    Giovanni Habel-Kuffner a inscrit l’essai qui a permis aux siens de passer devant. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans un match longtemps cadenassé, qui a vu le premier essai être inscrit à la 55eme minute, les Parisiens ont réussi à faire tomber les Lyonnais (22-13). Le Lou a pourtant longtemps mené au score et a bien failli réaliser un gros coup. Mais dans une fin de match débridée, les Parisiens ont fait parler leur statut de leader.

Les matchs gagnés d’avance sont peut-être les plus compliqués à aller chercher. C’est ce que doit se dire ce soir le leader du championnat après ce match étrange contre Lyon où il d’abord dominé sans marquer avant d’être mené et fanny à la pause. Le deuxième acte a remis les choses en place mais surtout grâce à l’apport du banc, le pack remplaçant ayant eu un impact immédiat pour renverser et battre le LOU (22-13) avec 3 essais marqués, un bon score pour le leader, moins bon marqueur d’essai du Top 14. Dommage pour Lyon qui y a cru pendant 75 minutes.

Le Stade français, pourtant malmené, s'en sort encore et toujours et continue de faire une superbe saison !#SFPLOU
Le film du match > https://t.co/J9pXR7Bmu1 pic.twitter.com/1RcmL9yN53

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 23, 2024

Le début de match était comme attendu. D’emblée, les Parisiens, tout de rose vêtus, prenaient le LOU à la gorge en occupant les 22m adverses allégrement. Pourtant après 15 minutes de domination, aucun point n’était encore inscrit nulle part, la faute à un leader peut-être trop sûr de son fait et qui voulait à tout prix marquer l’essai plutôt que de prendre des points malgré un match disputé sous les giboulées marsiennes. Mauvais choix, fautes de main nombreuses, Paris n’y parvenait pas et Lyon avait laissé passer l’orage.

Un Lou réaliste mais pragmatique

Le LOU allait même commettre le crime de lèse-majesté en ouvrant le score sur sa première incartade dans le camp adverse grâce à la botte de Léo Berdeu (26e, 0-3). Le match changeait de physionomie et Lyon dominait mais perdait également des munitions avec la pluie. Cependant, Berdeu ne se faisait pas prier pour doubler la mise à la 33e minute (0-6). C'était le score à la pause et le momentum du match avait semble-t-il changé car ce sont les Rhodaniens qui avaient la possession.

La rencontre ne basculait pas en faveur des Parisiens immédiatement au retour de pause même si l’on imaginait assez facilement le discours de Karime Ghezal à ses joueurs pendant un quart d’heure sans doute long. On pensait même la rencontre basculer définitivement pour Lyon quand Gabrillagues quittait ses partenaires pour 10 minutes pour un plaquage dangereux sur Taofifenua (49e). Le changement de la première ligne parisienne, pour une mêlée sur la médiane, vers la 55e minute allait tout relancer. Peyresblanques, Abramishvili et Paul Alo-Emile entraient et enfonçaient la première ligne lyonnaise pour gagner le ballon. Moins de deux minutes plus tard, Lester Etien marquait d’un plongeon décisif le premier essai du Stade (56e) grâce à un mouvement joué au large à droite après fixation des avants (5-6).

Un Stade français transfiguré par son pack

Paris reprenait sa domination du premier quart d’heure mais y ajoutait cette fois les points. Après une pénaltouche bien négociée sur les 22m, Giovanni Habel-Kuffner transperçait la défense rhodanienne sur un lancement de Zack Henry pour finir en force et en glissade également (64e, 12-6). La messe paraissait dite mais c’était oublier que le LOU compte en ses rangs le meilleur marqueur d’essais du Top 14. Sur l’engagement, les Parisiens se trompaient avec un ballon rabattu qui profitait à Baptiste Couilloud pour un essai de roublard, le 10e de sa saison. La transformation de Paddy Jackson, en coin, replaçait les Gones en tête (66e, 12-13).

Le leader n’était pas plus gêné que ça de ce petit coup du sort et reprenait sa marche en avant. Zack Henry faisait d’abord parler sa précision au pied pour reprendre l’avantage avant d’être remplacé par Joris Segonds (70e, 15-13). À la 75e minute, Lucas Peyresblanques, excellent depuis son entrée en jeu, convertissait, bien au chaud dans le maul, un 50-22 gagné par Léo Barré. Le tout premier 50-22 du Stade Français cette saison (75e, 22-13). Le leader a eu chaud mais a sauvé sa place de leader, au moins provisoirement. Lyon, quant à lui, n’a toujours pas gagné à l’extérieur après 10 matches.

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Les commentaires (2)
PRESIDENT Il y a 1 mois Le 23/03/2024 à 20:32

Sf une équipe qui sait défendre et se battre jusqu'au bout.

Odilederaie Il y a 1 mois Le 23/03/2024 à 19:20

Lou équipe très très limitée