Top 14 - Nolann Le Garrec (Racing 92) : "On sent que le sprint vers la phase finale est lancé"

Par Jérôme Prêvot
  • Nolann Le Garrec a réalisé une bonne performance face au CO.
    Nolann Le Garrec a réalisé une bonne performance face au CO. Icon Sport - Laurent Frezouls
Publié le Mis à jour
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Le demi de mêlée du XV de France a marqué la pénalité décisive du succès francilien à Castres (23-21). Le succès n’est pas volé, mais les Racingmen, en avance à la pause, se sont fait peur dans les vingt dernières minutes. Nolann Le Garrec ne faisait pas la fine bouche.

Curieux match non ? On a senti que vous aviez de la marge presque pour aller chercher un bonus offensif et finalement vous vous imposez dans les dernières minutes…

De la marge ? Je ne suis pas trop d’accord. Car à la fin, ça s’est joué à pas grand-chose. On connaît la ferveur qui peut pousser cette équipe de Castres ici. On savait que la deuxième mi-temps serait difficile et qu’on passerait du temps chez nous. Alors je suis très fier de mes partenaires. Dans le championnat que nous vivons, quatre points ramenés de Castres, ça fait du bien, croyez-moi.

Dans quel secteur de jeu avez-vous fait la différence pour l’emporter à l’extérieur, ici à Castres ?

C’est difficile à dire. Je trouve que nous avons été réalistes, nous avons marqué sur des contres puis nous avons su mettre des points sur le peu de ballons que nous avons eu, même si on aurait pu faire mieux en deuxième période autour de la 60e sur cette pénalité jouée à la main proche de la ligne du CO qui ne nous a rien apporté au final. Je trouve que nous avons été cohérents en conquête en première mi-temps, après le repos, ce fut plus difficile car les cartons s’accumulaient. C’est ce qui a donné cette partie équilibrée qui a basculé pour nous alors qu’elle aurait pu basculer pour les Castrais.

Tout est allé si vite. Vous êtes vous rendu compte que vous étiez réduit à douze à un moment donné ? Puis à treize ?

Oui, quand on regarde à droite à gauche, on s’est vite rendu compte qu’il manquait du monde. Mais nous sommes préparés à ça. Mais la saison dernière, nous avions aussi gagné à douze contre quinze contre les Harlequins sur le même genre de scénarios. Aujourd’hui encore, nous avons su mettre assez d’énergie pour aller chercher une pénalité.

Quelle est la signification de cette victoire à l’extérieur ?

C’est un plus, pour la confiance du groupe dans un championnat aussi serré. On sent que le sprint pour les phases finales est lancé.

Quid de la dernière pénalité, si importante à la 77e minute ?

J’ai fait le vide, c’est mon boulot. C’était à moi de la taper, je devais la mettre pour récompenser l’effort de mes partenaires.

Une semaine après la victoire du XV de France contre l’Angleterre à Lyon, vous vous retrouvez à Castres avec le Racing. N’était-ce pas difficile ?

Faut pas trop réfléchir dans ces cas-là. Je me dis qu’avec les Bleus, j’avais terminé sur une bonne dynamique avec les Bleus, je crois que ça m’a servi en club.

Que vous êtes vous dit quand Castres est passé devant vous 21-20 à la 73e alors que vous étiez en infériorité numérique ?

On s’est dit qu’il fallait chercher une dernière occasion au pied ou à la main. On a su le faire sur ce dernier renvoi. Il fallait se poser des questions. Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on tape ? Qui reste derrière ? Ce n’était pas si facile avec deux ou trois joueurs en moins. Mais on a su mettre tellement d’énergie. C’est curieux, il y avait un mélange de fébrilité et d’envie de gagner chez nous et nous y sommes parvenus.

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