Abonnés

Top 14 - Avec ses patrons, Toulon a logiquement changé de visage...

Par Mathias Merlo
  • Gabin Villière fait partie de ces leaders qui ont porté le RCT face à Montpellier.
    Gabin Villière fait partie de ces leaders qui ont porté le RCT face à Montpellier. Icon Sport
Publié le
Partager :

La fin des doublons a permis au groupe varois de retrouver ses leaders. Ollivon, Serin, Abadie ont confirmé leur statut d’irremplaçables face à Montpellier.

Depuis des années le dicton ne change guère : pour voir le printemps et le début de l’été, il faut passer le creux de l’hiver. Sur la rade, la bourrasque a pris la forme d’une tempête entre le manque de résultats, le conflit larvé supporters - direction et les soubresauts internes à la suite de la révélation du "SMS fumoir". Il n’est jamais simple d’être un joueur de Toulon, dans un pays où la mesure n’existe pas.

Dans ce brouillamini incessant mais tellement charmant, la troupe de Teddy Baubigny participe à confirmer qu’ici tout était bien différent : en touchant les abysses au Racing 92 et en volant, deux semaines plus tard, au-dessus des cieux contre Montpellier. Le yin et yang incarné. Face à la presse, l’entraîneur des trois-quarts Andrea Masi a expliqué de lui-même l’importance liée au retour des internationaux (Ollivon, Abadie, White…) et des blessés (Serin…). "Ces joueurs ont beaucoup manqué au groupe. Des joueurs sont revenus et petit à petit on va retrouver l’entièreté de notre effectif pour la suite du championnat." Au meilleur des moments.

Pendant longtemps, Pierre Mignoni, courageux face aux vents contraires, s’est refusé à évoquer le problème dans le but de faire émerger d’autres têtes fortes. Il y a quelques semaines, le patron du sportif, touché par la mauvaise passe, avait tout de même avoué qu’un "leader ne s’invente pas".

Il en a retrouvé une palanquée à la fois, à l’image de Baptiste Serin. "Aujourd’hui ce qui est important, a appuyé le demi de mêlée, c’est qu’on soit au complet. Il manque J.-B. (Gros, NDLR) qui ne va pas tarder à reprendre. Étrillard est sur le retour comme Facu (Isa, NDLR). Quand on a nos forces vives, ça crée une forte émulation autour du groupe." Et un optimisme retrouvé dans la bouche de Gabin Villière : "On a la qualité pour battre toutes les équipes."

La thérapie par la bonne humeur et l’agressivité

Pour relancer la machine varoise, dans une semaine sous haute pression, les patrons ont misé sur une stratégie simple. "On a essayé d’apporter beaucoup de sérénité et de calme, a poursuivi Serin. Ce groupe marche avec le sourire. Quand on a le sourire, on se régale et on joue les uns pour les autres. On doit allier travail et bonne humeur. Ce groupe est dur envers lui-même, mais il s’aime. Avant Montpellier, tout le monde nous parlait d’un match dur et compliqué. On nous promettait l’enfer… (Sourire) Ça montre qu’on a un peu de caractère." À l’image de Villière, qui a fini par écœurer son ex-manager Patrice Collazo : "J’ai cette image où Gabin nous gratte quatre ballons dans les vingt premières minutes. C’était une problématique insoluble contre ce Toulon."

Pas avare pour ferrailler, Esteban Abadie a levé le voile sur le deuxième volet de la préparation. "On se devait de retrouver de l’agressivité, surtout à Mayol, devant notre public. Comme souvent, c’est l’équipe qui a le plus envie qui gagne. Maintenant, il faut que ça soit le début de quelque chose, car nous sommes adeptes des montagnes russes." Cette performance de haute volée n’a pas appelé d’euphorie. "Il faut confirmer notre progression face à Bayonne, a insisté Masi. C’est notre challenge." Et avec ce match référence, plus rien ne semble impossible pour Toulon.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?