XV de France – "Les coups médiatiques, je préfère les prendre à la place des joueurs" confie Laurent Sempéré
Quelques semaines après la fin de son premier Tournoi des 6 Nations en tant qu’adjoint, Laurent Sempéré est longuement revenu sur sa méthode, les difficultés en touche et les difficultés médiatiques de ses joueurs.
Laurent Sempéré aurait pu vivre un premier Tournoi des 6 Nations plus tranquille. Pour sa première compétition en tant qu’adjoint de Fabien Galthié, l’ancien entraîneur des avants du Stade français a vécu les montagnes russes entre la claque reçue par l’Irlande, la désillusion contre l’Italie ou la victoire épique contre l’Angleterre. Dans un entretien exclusif accordé à Midi Olympique, le technicien est longuement revenu sur les difficultés en touche de ses joueurs et les remous médiatiques. "Rien ne remplace une telle expérience. J’ai apprécié la confiance des joueurs, leur adhésion et leur investissement redoublé. Ce qui m’a fait mal, c’est de les voir prendre des coups. Les coups médiatiques, je préfère les prendre à leur place. Ils en prennent suffisamment sur le terrain. Mais là, après ce premier match, il y en a eu pour tout le monde".
\ud83d\udde3 \ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 Laurent Sempéré, entraîneur de la touche et des tâches spécifiques du XV de France, raconte ici, à sa façon, avec ses mots et sa sensibilité, comment il a vécu son Tournoi des 6 Nations. Sans filtre, ni faux-semblant.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 31, 2024
Son récit intégral > https://t.co/8uD6bqbb7E pic.twitter.com/EUU7hZBFUD
Retrouvez l’entretien exclusif de Laurent Sempéré en cliquant ici !
Le spécialiste des avants français a également été mis au défi de rectifier une touche en grandes difficultés au début du Tournoi. "Les chiffres sont affreux. Nous perdons quatre ballons sur nos lancers, les autres sont franchement dégueulasses. Pire, on prend deux essais sur ballons portés (il souffle longuement). Après, le scénario a été difficile : Paul Willemse écope d’un carton rouge après 20 minutes… En gros, on perd notre meilleur lifteur, un joueur central dans l’alignement. Et on se retrouve avec un joueur de moins pour défendre les mauls. Si c’était arrivé après trois ou quatre matchs, nous l’aurions mieux géré. Or, là, nous n’avions pas encore les armes. Nous étions en train de réciter une partition pas encore maîtrisée. Pour une première, je n’ai pas vécu un très bon moment (rires)".
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