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Pro D2 - Un retour fracassant à valider pour Brive

Par Quentin Put
  • Les Brivistes d’Arthur Bonneval, qui jouera face à son futur club Biarritz, ont leur destin entre les mains. Le seul mot d’ordre : une victoire bonifiée pour garder son destin entre les mains.
    Les Brivistes d’Arthur Bonneval, qui jouera face à son futur club Biarritz, ont leur destin entre les mains. Le seul mot d’ordre : une victoire bonifiée pour garder son destin entre les mains. - Icon Sport
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Malgré une situation défavorable au classement, les Brivistes se sont accrochés pendant les derniers mois jusqu’à décrocher ce succès majeur et significatif à Vannes. Ils s’offrent un "huitième de finale" face à Biarritz.

C’est la force des grandes équipes, dit-on. Le CA Brive, pourtant relégué à la neuvième place il n’y a pas si longtemps, a su s’accrocher sur les deux derniers mois de compétition pour doubler ses concurrents directs et s’offrir ce "huitième de finale" face à Biarritz. "On n’est pas "miraculé" mais nos prestations à l’extérieur étaient vraiment en dessous. On savait qu’on en était capable mais on n’y arrivait pas. Nos comportements à l’extérieur n’étaient pas dignes de Brive. Et on a réussi à tout mettre en place à Vannes, pointe Arthur Bonneval. Forcément, ça a boosté notre confiance pour la fin de saison." "J’espère que le gros déclic pour la confiance et cette fin de saison a été celui de Vannes", ajoute l’entraîneur en chef Arnaud Mela, raccord avec son ailier.

Cette sortie victorieuse dans le Morbihan a cristallisé les progrès entrevus et a surtout concrétisé une application et une constance assez nettes sur la deuxième partie de saison. "On n’a jamais réussi à se stabiliser dans le wagon des six comme l’ont fait certains, mais on n’a jamais trop lâché. On est toujours resté au contact, entre trois et cinq points maximum de la sixième place, précise le coach. On savait qu’il fallait enchaîner et créer un exploit. Ça n’a pas été à Dax, mais à Vannes pour reboucher un trou qui n’était pas si gros que ça."

Une trajectoire montante

Et c’est dans cette dynamique que le groupe et le staff corréziens vont puiser leurs forces. Tant pis si les éléments en présence seront peu ou prou ceux qui ont battu le leader chez lui. Pour Arthur Bonneval, c’est au contraire "tout ce qui compte" : "Le niveau est assez homogène et il vaut mieux une série de victoires en fin de saison, que tout donner au début puis souffler un peu. C’est notre cas pour l’instant. On a quand même ce match important face à une équipe qui joue son maintien, mais on sait qu’on a notre destin entre nos mains."

Dans le même ordre d’idées, cette trajectoire permettrait au CAB, en cas de qualification, de bénéficier d’un socle solide sur lequel se baser. "On l’espère ! Avec la qualité de notre groupe, on se dit que tout est réuni pour être une équipe rude en phase finale", concède l’ancien Toulousain.

Le cas de conscience Bonneval

Au-delà du double enjeu qualification-maintien que revêt ce match devant une affluence qui promet d’être record (lire ci-contre), Arthur Bonneval est au cœur des discussions cette semaine. La raison est simple : le trois-quarts aile a signé en faveur du Biarritz olympique, club qui jouera sa survie, ou plus précisément sa place de non-barragiste ce vendredi. "Je serai à Biarritz et forcément, je regarde d’un œil les résultats du club où je vais aller, témoigne l’intéressé. Mais franchement, ça ne me prend pas trop la tête. Ils peuvent éviter leur place de barragiste si Aurillac bat Montauban. Je suis surtout concentré sur moi-même et sur ce match important." "Ça fait un an et demi qu’il est chez nous, avec les joueurs… Il ne faut pas croire une seconde qu’au momenxt de marquer, il va passer en touche pour ne pas faire perdre Biarritz, balaye Arnaud Mela.

Dans ces cas-là, tu ne peux pas décevoir tes amis. Bien sûr, on en a discuté avec le staff mais on a une confiance totale en Arthur. Et même s’ils jouent le barrage, il demeure un écart de niveau entre la Nationale et le Pro D2. Biarritz a un peu de marge, et quand même des chances de jouer en Pro D2 l’année prochaine." Mais ça ne les empêchera pas de jouer leur carte à fond…

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