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Saga La Rochelle - Gourdon : « J’aimerais au moins gagner un titre »

Par Midi Olympique
  • Kevin GOURDON of Stade Rochelais during the European Rugby Champions Cup, Pool 2 match between La Rochelle and Sale Sharks at Stade Marcel-Deflandre on January 10, 2020 in La Rochelle, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) - Kevin GOURDON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France)
    Kevin GOURDON of Stade Rochelais during the European Rugby Champions Cup, Pool 2 match between La Rochelle and Sale Sharks at Stade Marcel-Deflandre on January 10, 2020 in La Rochelle, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) - Kevin GOURDON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France) Icon Sport - Icon Sport
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L’international français, Kevin Gourdon, est enthousiaste après avoir retrouvé le chemin des terrains. Il veut désormais gagner un premier trophée avec le Stade rochelais.

Comment allez-vous, et surtout comment s’est déroulée cette reprise particulière après tant de semaines sans rugby ?

Ça va plutôt pas mal. La reprise a été un peu bizarre dans le sens où on était par petits groupes. Donc ceux qui arrivaient tôt le matin ne croisaient pas forcément ceux qui étaient présents l’après-midi et inversement. Il a donc fallu s’adapter, mais comme toutes les équipes. Reprendre a fait du bien.

Comment avez-vous géré le confinement, loin du rugby, de la compétition, de la pression de tous les week-ends ?

J’ai eu de la chance en quelque sorte car j’ai eu mon deuxième enfant en janvier. J’ai profité de ma fille pendant le confinement. Une période que je n’avais pas connue avec mon premier car j’étais pris par le rugby. Donc pour moi, ça a été des moments forts, même si la situation sanitaire était très compliquée et qu’il fallait faire attention à tout.

Quand avez-vous repris l’entraînement collectif ?

Il y a environ trois semaines, une fois qu’on a pu valider la phase deux et enclenché la phase trois. Ça ne fait pas beaucoup de temps qu’on a repris.

Y’a-t-il une crainte de reprendre après une si longue période sans compétition ?

Jamais dans ma carrière je n’ai eu une pause aussi longue, c’est une certitude ! Je pense au contraire que ça a fait du bien à énormément de gens. C’était une pause forcée certes mais bon, on est toujours à se plaindre que le calendrier est trop chargé, qu’il y a trop de matchs, donc pour une fois, nous avons eu une vraie coupure et on a pu régénérer les corps. Ceux qui avaient pas mal de bobos, je pense que ça leur a permis de bien se soigner pour repartir sur de bonnes bases.

Quelle est votre autocritique de la saison dernière, que vous terminez en position de qualifiable (5e avec 42 points) mais avec un niveau de jeu inconstant ?

L’objectif, c’est d’être meilleur ! En plus, tout le monde se souvient qu’on termine la saison sur une très très très mauvaise note au Racing (défaite 49-0 à Paris La Défense Arena le 29 février). Ce match nous a fait énormément mal à la tête, même si depuis le temps que je suis au Stade rochelais, ils nous arrivent de passer une ou deux fois au travers durant la saison. En l’occurrence, l’année dernière, c’était face au Racing. L’autocritique, c’est que nous avons à cœur de mieux jouer, car je pense que maintenant, on a vraiment assimilé les consignes et le nouveau système de jeu qui ont été mis en place. On veut prouver que ça fonctionne et qu’on sait bien jouer au rugby.

L’épidémie, l’arrêt de la saison d’abord partiel puis total font-ils relativiser l’importance du rugby, de votre métier ?

Tout à fait. On s’est tous rendu compte que les métiers qui étaient les plus importants dans la société, ce n’étaient pas ceux dont on entendait le plus parler. Je pense qu’on est conscients que ce qu’a fait le corps médical durant cette période est extraordinaire, mais qu’ils ne sont pas les mieux payés, comme d’autres boulots. De toute façon, on est encore dans l’incertitude de savoir si la saison va vraiment reprendre et si on va pouvoir rejouer un jour.

Comment aborde-t-on une préparation dans ce contexte ?

On est tributaires des choses de toute façon, donc on n’a pas le choix et il faut se dire que le jour où ça va reprendre, il faudra être prêts et capitaliser sur tout ça.

Il y a de grandes chances que les matchs se jouent à huis clos, ou du moins à jauge partielle…

(Il coupe) C’est vraiment dommageable pour nous et pour les supporters. Ça serait triste de jouer à huis clos, ou même à jauge réduite car Deflandre nous transcende depuis tellement d’années. Mais si on n’a pas le choix, on fera avec.

Cela fait huit ans que vous êtes à La Rochelle. Vous avez connu le XV de France, la montée en Top 14, les phases finales. À 30 ans, quels sont vos objectifs personnels ?

C’est tout trouvé, mon armoire à trophée (rires) ! Il n’y a rien dedans ! J’aimerais au moins gagner un titre, je serais déçu de terminer ma carrière de rugbyman sans remporter au moins un titre. Je vais mettre toutes mes forces là-dedans jusqu’à décrocher quelque chose.

Vous êtes hors-jeu !

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