Top 14 - Dimitri Szarzewski (Racing) : "Si nous perdons, nous n'avons rien à faire en phase finale"

Par Paul Arnould
  • Dimitri Szarzewski : "Nous sommes capables de faire de grandes choses mais aussi de passer complètement à côté."
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À trois journées de la fin de la phase régulière, le Racing n'est pas dans le top 6. La réception de Bayonne, véritable trublion du haut de tableau, samedi à la Paris la Défense Arena, sera un test grandeur nature pour les Franciliens. Le coach de la défense Dimitri Szarzewski en est conscient : une victoire et l'espoir perdurera, une défaite voudra dire que le R92 n'a rien à faire en phase finale.  

Comment s'est déroulée cette semaine de préparation ? 

Le fait d'avoir été éliminé en Champions Cup nous a permis de régénérer la semaine dernière, mais aussi de bien préparer ce rendez-vous. Le focus a été mis sur les deux matchs qui arrivent, et notamment sur cette réception samedi à 17 heures de l'Aviron. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas être surpris des Bayonnais. Au match aller, dès la deuxième journée, nous ne pensions pas que Bayonne serait à ce niveau-là. On sait à quoi s'attendre. Nous nous sommes préparés en conséquence pour bien les recevoir. C'est une confrontation directe pour les phases finales. Si nous gagnons, nous nous donnons la chance de pouvoir continuer, et nous gardons cet espoir de qualification. En cas de défaite, ça sera terminé. C'est d'ores et déjà un match de phase finale. 

Comment expliquez-vous cette absence de régularité au Racing cette saison ? 

C'est notre gros problème, et il ne date pas uniquement de cette année d'ailleurs. Nous n'avons pas de constance. Nous sommes capables de faire de grandes choses mais aussi de passer complètement à côté sur le match d'après. Parfois même pendant les rencontres, nous pouvons enchaîner des séquences très positives, mais derrière on s'écroule. Il faut qu'on s'améliore très rapidement pour être plus performant et plus régulier dans l'effort avec et sans le ballon. Le focus a été mis sur ce point. Nous avons pris conscience des erreurs du passé. Maintenant, il ne faut plus être dans la réaction, mais dans l'action.

Les joueurs doivent se faire mal, faire les efforts jusqu'au bout, et ne pas laisser espérer l'adversaire.

Votre groupe est-il revanchard après la défaite à Perpignan ? 

Il y a trois gros matchs qui nous attendent. Si nous perdons face à Bayonne, ça voudra dire que nous n'avons rien à faire en phase finale. Ça ne dépend que de nous, et de la détermination des joueurs sur le terrain. Qu'avons-nous envie de faire tous ensemble ? Pour certains, ça sera aussi un le dernier match à domicile, et pour des membres du staff qui vont quitter l'aventure en fin de saison, c'est la même chose (le Racing recevra Toulon mais au Havre, NDLR). Ce contexte est important. Ce sont des moments forts pour tous, et il ne faut pas la galvauder. Au contraire, il faut les préparer pour que l'ensemble du groupe soit prêt le jour J. 

Le Racing est la 12e défense du championnat. Comment l'expliquez-vous ? 

Nous avons eu un gros passage à vide, et nos difficultés sur le secteur défensif concernent notamment le jeu de transition. Nous n'arrivons pas à switcher et de passer d'attaquant à défenseur. On l'a payé cash depuis le début de la Coupe d'Europe. Forcément c'est un secteur sur lequel on doit travailler et s'améliorer pour performer. Nous avons montré que nous étions capables de le faire, j'ai pour match référence le Stade français où nous avions joué à quatorze contre quinze pendant 60 minutes. Sur ce match, nous avions montré de la solidarité, du sacrifice, de la résilience. C'est dans la tête que ça se joue. Les joueurs doivent se faire mal, faire les efforts jusqu'au bout, et ne pas laisser espérer l'adversaire. Il y a des essais que nous avons encaissés trop facilement et qui remettent l'équipe dans le sens de la marche. À nous, dans ce fameux momentum, de garder l'adversaire la tête sous l'eau. 

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