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Top 14 – "Nous ne sommes pas dupes de notre niveau", Laurent Labit revient sur la saison du Stade français

  • Laurent Labit "Nous ne sommes pas dupes de notre niveau"
    Laurent Labit "Nous ne sommes pas dupes de notre niveau"
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Arrivé l’été dernier à la tête du Stade français avec Karim Ghezal, Laurent Labit réalise des débuts réussis en menant les siens en tête du Top 14. À l’approche du sprint final, il se confie sur l’exercice en cours, les critiques, ses hommes et la manière dont il voit l’avenir du club parisien.

À votre arrivée au Stade français, à l’issue de la Coupe du monde, vous attendiez-vous à être leader du Top 14 à ce jour ?

Jamais de la vie ! Ce serait mentir d’affirmer qu’on avait imaginé que nous serions premiers du championnat avec onze points d’avance sur le troisième à ce jour. Avant de rejoindre le club, nous connaissions le potentiel de ce groupe et surtout son état d’esprit. Nous avions également conscience de l’excellent travail réalisé par le staff précédent avec Gonzalo (Quesada), Laurent (Sempéré), Julien (Arias) ou encore Paul (Gustard) qui est encore avec nous et qui a été notre relais durant tout le début de saison. Nous savions donc que nous ne partions pas d’une page blanche, que les bases étaient solides. Mais ce statut de leader et tous ces résultats positifs sont arrivés bien plus rapidement que ce que nous avions prévu.

Ce statut de leader est-il le fruit de changements que vous avez opérés, ou est-ce aussi le résultat du travail effectué par le passé sur un groupe qui a connu peu de mouvements à l’intersaison ?

Nous avons tout de même changé pas mal de choses. La première, c’est la méthodologie de travail portée par Karim (Ghezal). Ça a franchement bousculé les habitudes des joueurs. Ils se sont retrouvés dans l’inconfort car ils n’étaient familiarisés avec ces principes d’entraînements où l’on tente de se rapprocher au maximum des scénarios que l’on retrouve en match. Pendant quatre ans, avec Karim, nous avons fonctionné ainsi avec le XV de France. La méthode a fait ses preuves. L’idée, c’est vraiment de prédire ce qui va se passer le samedi en termes de jeu et de stratégie.

Donnez-nous un exemple concret.

Si l’on décide de faire six minutes de lancement offensif, on n’en fait pas une de plus. Une touche perdue, on ne la refait pas, on joue le ballon. Que se passe-t-il ? Comment se réorganise-t-on ? Quelle attitude à adopter ? C’est tout cela que l’on travaille en conditions réelles. On ne refait pas dix fois le même lancement.

Beaucoup de clubs travaillent désormais ainsi, à quel moment datez-vous cette évolution ?

Cela fait déjà quelques années…

Laurent Labit avec Jeremy Ward.
Laurent Labit avec Jeremy Ward. Icon Sport - Hugo Pfeiffer

Gériez-vous déjà l’entraînement du Racing 92 de cette façon ?

Nous voulions tendre vers ça mais chaque entraîneur a sa sensibilité et sa philosophie. Certains ont besoin de se rassurer en faisant quinze fois la même touche, même s’il n’y a au final aucune garantie de réussite en match. On doit travailler en sachant qu’on n’aura pas forcément le ballon parfait en touche, que le lancement peut dérailler. Tous les techniciens réfléchissent aujourd’hui à mettre leurs joueurs dans ces conditions de match durant la semaine. On imagine des situations de transition, de "turnover". Comment voulez-vous que les joueurs apprennent à bien gérer les scénarios de match s’ils n’y ont pas été préparés ?

Quel a été le deuxième changement opéré à votre arrivée ?

Il est d’ordre psychologique. Le Stade français Paris n’est pas un club comme un autre. C’est un grand club. Les joueurs doivent comprendre qu’on joue tous les matchs pour les gagner. Ils doivent être ici pour de bonnes raisons, pas pour la Tour Eiffel et la vie nocturne.

Comment vivez-vous les critiques sur le jeu proposé par votre équipe ?

Quand on regarde les chiffres, nous sommes dans la norme sur de nombreux secteurs de jeu. Nous sommes à 50 % d’occupation, 49 % de possession. On se situe dans la moyenne du Top 14. Notre gros point noir, c’est notre efficacité. Nos derniers matchs en témoignent. Contre Lyon, nous avons passé la première demi-heure de jeu dans les 22 mètres adverses, sans marquer. Dix-huit entrées dans les 22 mètres sans marquer, ça nous rend fous ! À Montpellier, sept franchissements nets, sans marquer non plus.

Comment l’expliquez-vous ?

Les choix ne sont pas toujours bons, notre organisation non plus. On y travaille. Notre focus, c’est l’attaque parce que nous ne sommes efficaces ni à la main, ni au pied. Nous sommes la dernière équipe du Top 14 face aux perches avec seulement 71 % de réussite, et nous sommes derniers au nombre d’essais marqués.

Qu’est ce qui fait gagner le Stade français, alors ?

Nos certitudes sur nos secteurs forts, comme la défense et la conquête, et surtout l’état d’esprit de ce groupe incroyable. Un groupe qui aime les défis. Je me souviens de notre premier déplacement après notre arrivée. Le club n’avait jamais gagné à Lyon. Quand on leur a proposé de relever ce challenge, d’être les premiers à réaliser cette performance, les joueurs se sont levés comme un seul homme. C’est une force. Comme nous l’avons dit dès le départ, nous voulons des joueurs qui comprennent que le Stade français n’est pas un club comme un autre. Ici, il y a quatorze boucliers de Brennus dans l’armoire à trophées, un Challenge européen et deux finales de Coupe d’Europe. Ce n’est pas rien. Cet état d’esprit doit animer toutes les personnes de ce club, des plus jeunes aux administratifs, des entraîneurs aux dirigeants en passant par les bénévoles. C’est aux joueurs de montrer l’exemple.

Pourtant, tout ne s’est pas fait sans heurts notamment entre votre entraîneur principal Karim Ghezal et une partie du groupe. Était-ce un passage obligé ?

En choisissant de venir au Stade français Paris avec Karim, je savais que j’aurais à accompagner un jeune entraîneur. Ce projet, c’est le quatrième que je mène après Montauban, Castres et le Racing 92. Chaque club a son ADN, ses spécificités. Durant les six premiers mois, parfois durant toute la première année et même plus, il y a des moments difficiles. Changer les mentalités, bousculer les habitudes, ça ne se fait pas sans heurts. Nous en avons longuement parlé avec Karim. Il sait qu’il est beaucoup plus exposé que dans un autre club. Il est un jeune entraîneur qui apprend mais il a bien pris la mesure de son nouveau poste, depuis. On a vu aussi, au cours de cet épisode, la capacité de ce groupe à réagir positivement. Les joueurs ont vu que le staff avait conservé le cap et qu’il était important qu’on aille tous dans la même direction. Nos résultats sont là pour en témoigner.

Il y a un peu de Christophe Dominici en Laurent Labit. À croire que son destin devait forcément passer par le Stade français. Le Directeur du rugby du club parisien, arrivé dans la capitale à l’issue du Mondial, est aussi insaisissable que l’ancien ailier international. Pour caler cet entretien, il a fallu redoubler d’imagination pour trouver un créneau d’une heure et demie. Comme il le dit lui-même : "J’essaie de construire un club, pas seulement une équipe." Sa vision, comme ses missions, sont donc transversales. S’il ne sait pas aujourd’hui quantifier le temps passé auprès de l’équipe professionnelle par rapport à ses différentes prérogatives, son agenda témoigne. Dernièrement, il est allé à Béziers passer une journée avec Raffaele Costa Storti, qui reviendra de prêt à l’issue de la présente saison. Il en a fait de même avec Thomas Cretu, prêté à Aurillac. "Je ne veux plus que le club prête un joueur juste pour le prêter. On doit le suivre pour l’aider à grandir, qu’il revienne plus fort."

Ce dimanche, au lendemain de la réception de Bayonne, il ira à Lyon avec les Espoirs pour un match capital. "On veut regagner des titres chez les jeunes, assène-t-il. Nous avons donc entrepris un travail de fond." Il glisse au passage être "plus intéressé par l’entraînement des jeunes aujourd’hui". Et d’ajouter : "Il n’y a rien de plus beau que de prendre un gamin par la main pour l’amener au plus haut niveau."

Dans cette perspective, tout au long de l’entretien qui s’est déroulé mardi dernier à 7 heures du matin dans un salon du stade Jean-Bouin, il a très souvent évoqué la formation et ce qu’il a mis en place. Un exemple ? "Kobus Potgieter est désormais le référent de nos pépites jeunes, explique-t-il. C’est lui qui pilote ces joueurs-là, qui décide de leur temps de jeu, de leur participation à un match. L’objectif, ce n’est pas de les faire jouer coûte que coûte." Son côté éducateur l’amène même à s’agacer de certains comportements. "Quand j’entends qu’il y a deux talonneurs super forts dans une catégorie d’âge et qu’un des deux joue troisième ligne parce qu’on veut mettre les meilleurs joueurs sur le terrain, ça me rend fou. Pourquoi ? Parce que le jour où il arrivera au plus haut niveau, il va rater le lancer d’une touche décisive car il ne l’aura pas fait régulièrement." À plusieurs reprises, il a fait référence au travail réalisé au Stade toulousain, concurrent direct et rival historique. En toute transparence. "Lors de mes quatre années avec l’équipe de France, j’ai eu la chance de pouvoir aller dans les clubs, notamment au Stade toulousain parce que les portes ont toujours été grandes ouvertes. Quand je vois Toulouse de l’intérieur, je comprends pourquoi ce club gagne autant de trophées. Nous n’allons pas copier le Stade toulousain, mais c’est très inspirant."

Évidemment, il a aussi été longuement question du statut de leader des Soldats roses, des critiques qui accompagnent parfois leurs performances et de la fin de saison qui s’annonce avec une probable qualification, peut-être même directement en demi-finale. Lucide, il a répondu point par point. Avec une passion dans sa voix jamais démentie.

Justement, puisque vous parlez des habitudes "bousculées" : pourquoi Paul Gabrillagues n’est plus capitaine à chaque match ?

Paul est toujours notre capitaine, il le sera d’ailleurs ce week-end contre Bayonne. Seulement, nous avons pris l’habitude, notamment lorsqu’il a été appelé en équipe de France, de mettre en place un capitanat tournant. Jeremy Ward l’a été, Sekou Macalou et Mathieu Hirigoyen aussi. Pour nous, c’est précieux de pouvoir compter sur quatre ou cinq joueurs capables d’assumer ce rôle-là.

Pour revenir à vos principes de jeu, ce dernier ne ressemble-t-il pas à celui qui a fait gagner le XV de France durant quatre ans ?

Il y a des similitudes, c’est inévitable. Lorsque nous sommes arrivés à Marcoussis, le XV de France était l’équipe qui utilisait le moins le jeu au pied. Il n’était employé que contraint et forcé, ce n’était pas une arme. Nous avons donc apporté plus d’équilibre. D’abord avec la dépossession, puis avec la repossession. Aujourd’hui, c’est sur ces situations de transition que nous marquons le plus souvent avec le Stade français, avec des joueurs comme Léo Barré, Sekou Macalou ou encore Peni Dakuwaqa. En arrivant en novembre au club, nous n’avions pas le temps de mettre en place un nouveau jeu d’attaque. Nous n’avons pas un jeu léché comme peuvent l’avoir Toulouse ou l’UBB.

Paradoxalement, le Stade français compte quatre bonus offensifs alors que l’UBB n’en a que deux…

Mais le Stade toulousain compte six bonus offensifs. Nous pourrions être à ce niveau, si nous n’avions pas ce problème d’efficacité.

N’est ce pas inhérent à la débauche d’énergie que demande votre système défensif ?

Je ne crois pas. Ce groupe était ancré sur la domination en conquête, sans vraiment chercher à se servir de cette domination pour utiliser le ballon. On doit faire encore évoluer les mentalités, sinon, on ne pourra pas battre des équipes comme Toulouse ou Bordeaux en phase finale.

Justement, avec onze points d’avance sur le troisième à six journées de la fin, ne pas terminer dans les deux premiers du Top 14 serait-il désormais un échec ?

On ne raisonne pas de cette façon. L’objectif, c’est d’être en phase finale et d’être en capacité de remporter le titre de champion de France. Maintenant, nous avons ce luxe d’avoir onze points d’avance sur le troisième, ce qui doit nous permettre sur les six derniers matchs de régler nos carences pour espérer performer en phase finale. Je rappelle juste que le club n’a pas gagné un match éliminatoire depuis 2015.

Hans Peter Wild, président du Stade français avec Laurent Labit.
Hans Peter Wild, président du Stade français avec Laurent Labit. Icon Sport - Dave Winter

Appréhendez-vous ce rendez-vous du premier match éliminatoire ?

Oui ! On le prépare depuis que nous sommes arrivés. J’espère d’ailleurs que les joueurs ont regardé les quarts de finale de la Champions Cup pour bien comprendre que nos difficultés ne vont pas se régler dans la semaine avant le barrage ou la demi-finale. Ces six derniers matchs doivent nous permettre de nous mettre en mode phase finale.

Dans cette perspective, votre échec en Champions Cup n’est-il pas une chance ?

Avec le recul, il était trop tôt pour nous pour courir deux lièvres à la fois. Nous n’étions pas encore en capacité de jouer sur deux tableaux. Mais cette compétition nous a permis d’engranger de l’expérience, ça va nous servir sur la fin de saison.

"Je ne vois pas qui pourra empêcher le XV de France de gagner la Coupe du monde en 2027"

Laurent Labit est arrivé au Stade français quasiment au lendemain de l’élimination du XV de France en quart de finale de la Coupe du monde. "Un moment terrible, dit-il. Je suis encore hanté par cette défaite face à l’Afrique du Sud." Il s’est pourtant plongé dans sa nouvelle aventure sans trop regarder en arrière. Sans regrets, ni amertume. "J’ai la chance d’avoir toujours pu choisir. Je n’ai jamais eu à prendre une décision par défaut. Dans une carrière, ça n’a pas de prix. Certains coachs, pourtant compétents, galèrent parfois. Je garde en tête une phrase de Jacques Brunel, lors d’une discussion au Japon après la Coupe du monde : "Ma plus belle victoire, c’est que je n’ai jamais été viré d’un club." Et pour l’instant, j’ai aussi cette chance."
Évidemment, il a suivi au plus près le parcours des Bleus dans le dernier Tournoi des 6 Nations. "Ça a été un moment difficile. J’ai subi la défaite contre l’Irlande à Marseille comme si j’étais encore dans le staff. Je me doutais que ce serait difficile, mais pas à ce point. Je pensais que ce premier match serait l’opportunité de solder la Coupe du monde, je croyais à une victoire française dans le Tournoi. Mais bon… ça a été dur. Terrible." Pour autant, il se dit très optimiste pour ce nouveau cycle de quatre ans. "J’essaie de me nourrir de cette expérience dans mon nouveau challenge. Les joueurs doivent faire de même. Je suis convaincu qu’une grosse ossature de cette génération 2023 sera encore présente en Australie en 2027 et qu’elle sera plus forte, plus mature. Je ne vois pas qui pourra empêcher le XV de France de gagner la Coupe du monde en 2027. Nos joueurs majeurs seront encore plus forts."

Le Stade français compte peu d’internationaux, pas de grande star du rugby français ou international, mais semble avoir un groupe assez homogène. Est-ce une force ou un handicap ?

On espère que dans deux ou trois ans, nous aurons des problèmes de riches comme le Stade toulousain. Aujourd’hui, nous avons des joueurs susceptibles de prétendre au XV de France. Mais sur ces dernières années, le club a fait preuve d’une trop grande irrégularité pour voir ses joueurs évoluer au plus haut niveau et même pour séduire des grands joueurs. Mais nous aimons ce groupe très solidaire, très travailleur. Certains comme Julien Ory, Laurent Panis ou Giorgi Tsutskiridze n’ont pas beaucoup joué mais n’ont jamais baissé la tête. Cela illustre bien l’état d’esprit de ce groupe.

Ce statut de leader du Top 14 est-il un facteur permettant de recruter plus facilement que ces dernières années ?

Le Stade français doit avoir une équipe capable de jouer les premiers rôles chaque année. Le contraire est anormal. Aujourd’hui, ça fonctionne, les affluences au stade augmentent chaque semaine. Nous attendons 15 000 personnes pour le match de samedi face à Bayonne, les deux derniers seront probablement complets. Mais j’insiste, un joueur doit venir à Paris pour les bonnes raisons. Avec l’environnement parisien, il faut être plus fort mentalement que dans n’importe quel autre club. Mais on sent depuis peu que le club redevient attractif grâce aux résultats, aussi à la qualité des infrastructures. Dès l’été prochain, notre centre d’entraînement sera au camp des Loges. Il doit nous permettre de franchir un cap. Notre formation y sera également installée, ce qui va nous permettre de changer de dimension. Jean-Bouin est un outil magnifique mais seulement pour y jouer les matchs. Et nous espérons y être fin juillet, ce qui signifierait avoir terminé la saison le 28 juin (jour de la finale du Top 14, N.D.L.R.).

Pourquoi, paradoxalement, n’avez-vous pas encore recruté pour la saison prochaine de joueurs capables de vous permettre de franchir un nouveau palier ?

Dans notre projet, ce qui est important, c’est rendre notre équipe meilleure avec des profils, c’est vrai, que nous n’avons pas encore. Nous ne voulons pas de "top player" à n’importe quel prix. Ça se réfléchit. Nous n’avons pas encore trouvé ni ciblé ce que doit être le Stade français Paris dans les années à venir. Et puis, nous voulons aussi investir sur nos jeunes, sur nos joueurs prêtés comme Raffaele Costa Storti. Lui, c’est d’ailleurs un joueur qui nous fait défaut aujourd’hui. C’est vraiment un avant-centre, il ne pense qu’à marquer. Et il le fait. Il est en passe de devenir le meilleur marqueur de toute l’histoire de la Pro D2 sur une saison.

Un titre dès votre première saison, c’est possible ?

Les titres, il faut savoir les gagner quand l’occasion se présente. On l’a dit aux joueurs. Les saisons post-Coupe du monde sont toujours un peu étranges. Mais nous ne sommes pas dupes de notre niveau, de nos capacités. Nous savons pertinemment que nous ne sommes pas encore à la hauteur du Stade toulousain, de La Rochelle ou même de l’UBB. Aujourd’hui, je suis très admiratif de Toulouse. Quand je vois cette capacité à gagner durant les doublons avec de nombreux jeunes, je suis bluffé. C’est ce vers quoi nous voulons tendre.

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Les commentaires (5)
Clide64 Il y a 7 jours Le 23/04/2024 à 18:05

Il est lucide. Ils sont premiers mais je ne vois pas comment? Il n'y a rien d'extraordinaire mais ils sont là

Le_soldat_Bleu_et_Rouge Il y a 12 jours Le 19/04/2024 à 09:45

Ah ça on est loin du niveau de jeu du ST, la Rochelle and co..
On s'est clairement ennuyé cette année... Pire attaque du top14... mais ça fait plaisir d'être 1er et plus 11e....

Philippe64 Il y a 12 jours Le 19/04/2024 à 11:38

le bonus offensif va être là ce weekend

pasali Il y a 12 jours Le 19/04/2024 à 05:28

Un excellent entraîneur