Top 14 – Le fait du match de Stade français – Bayonne : le coaching gagnant de Paris
Menés de 17 points à la pause et complètement à côté de la plaque, les Stadistes ont encore une fois puisé dans leurs ressources mentales pour s’imposer sur le gong face à Bayonne. Une victoire obtenue en grande partie grâce au coaching du staff parisien.
Loin de Jean-Dauger, jamais Bayonne n’avait inscrit 24 points en quarante minutes cette saison. Samedi, les joueurs de Grégory Patat auraient pu en marquer encore un peu plus lors de la première période, sans quelques maladresses. Les Parisiens étaient aux abonnés absents, subissant les assauts basques les uns après les autres. Sur le terrain, une seule équipe monopolisait le ballon et inscrivait trois essais, tous plus beaux les uns que les autres.
Le Stade français s’en sort à la dernière seconde face à Bayonne...
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 20, 2024
Le film du match : https://t.co/DTdb2wEKSy pic.twitter.com/TOoSAfy2Dv
C’en était trop pour Laurent Labit et Karim Ghezal. À la demi-heure de jeu, le staff stadiste décidait alors d’injecter du sang neuf. Trois changements en guise d’électrochoc pour mieux signifier aux Soldats roses qu’ils se trouvaient complètement à côté de la plaque. Exit Sekou Macalou, Sergo Abramishvili et Tanginoa Halaifonua. Place était alors faite à Moses Alo-Emile, Baptiste Pesenti et Giovanni Habel-Kuffner. À la pause, l’entraîneur principal Karim Ghezal n’y allait pas par quatre chemins. Dans l’intimité du vestiaire, il secouait ses joueurs. À juste titre. "Si on avait pu sortir les quinze joueurs, nous l’aurions fait", leur disait-il en creux.
Dix-sept points en quarante minutes
Et comme le Stade français n’est pas un club comme un autre, la réaction était immédiate. Les Stadistes revenaient transfigurés. Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique vendredi sur les raisons du succès parisiens, le directeur du rugby Laurent Labit soulignait l’aspect mental de son équipe : "C’est surtout l’état d’esprit de ce groupe incroyable qui nous fait gagner. Un groupe qui aime les défis. Je me souviens de notre premier déplacement après notre arrivée. Le club n’avait jamais gagné à Lyon. Quand on leur a proposé de relever ce challenge d’être les premiers à réaliser cette performance, les joueurs se sont levés comme un seul homme. C’est une force. Comme nous l’avons dit dès le départ, nous voulons des joueurs qui comprennent que le Stade français n’est pas un club comme un autre."
Ils l’ont confirmé encore une fois ce samedi face à l’Aviron en remontant dix-sept points en quarante minutes, attendant tout de même le gong pour inscrire l’essai de la victoire. Comme un symbole, c’est le troisième ligne Giovanni Habel-Kuffner qui inscrivait ce dernier essai. Un des hommes du changement orchestré par le staff parisien.
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