Abonnés

Pro D2 - Colomiers - Montauban : du suspense et de la casse

Par Quentin PUT
  • Max Auriac et les Columérins ont souffert des trois blessures chez les trois-quarts. Photo Stéphanie Biscaye
    Max Auriac et les Columérins ont souffert des trois blessures chez les trois-quarts. Photo Stéphanie Biscaye
Publié le
Partager :

Les Columérins n’ont pas su conserver leur bonus offensif ni tuer le match, en raison de blessures et de l’état d’esprit montalbanais.

Cette relance du parking n’avait rien de très académique. Si elle n’avait pas abouti, on l’aurait qualifiée d’énergie du désespoir. Toutefois, en plus de remonter 70 mètres, les Montalbanais ont eu le cran de concrétiser cette action, et relancer le suspense dans ce match à quelques instants du terme. "Avec le staff, on a toujours prôné ces intentions de jeu depuis le début de saison, expliquait Pierre-Philippe Lafond. Il y a eu des cycles bons et moins bons mais déjà la semaine dernière nous avions eu la chance de marquer quatre essais à Vannes. On était déjà sur ce "trip", si on peut dire. On sait qu’on a la chance d’avoir des garçons ayant des qualités offensives." Comme un symbole, c’est le travailleur de l’ombre Kyllian Ringuet qui inscrivait cet essai de la relance, synonyme de bonus défensif. "Il n’était pas content de son temps de jeu. Jérémy Allaire-Snela, entraîneur des espoirs, lui a dit : "Sois le meilleur, comme ça, il n’y aura pas de débat." Je crois que depuis quatre matchs, il n’y a plus de débat." Cette action, alors qu’on imaginait Colomiers à l’abri, a aussi enlevé le bonus offensif des locaux. "Celle-là, personnellement, je n’ai vraiment pas aimé. Ça n’est pas acceptable, lance Florian Nicot, entraîneur des trois-quarts columérins. On a un bonus offensif à défendre, il reste quatre minutes. En plus, on est dans leur camp. Franchement, c’est trop facile. Mais du reste, l’investissement des gars est plutôt à saluer. Ça a quand même cogné, c’était intense physiquement. Il ne faut pas oublier notre phase un peu négative, notre fin de saison dure. Malgré ça, les garçons n’ont pas lâché et c’est positif."

Le choc de Pimienta, les larmes de Girard

Le même coach de la Colombe estime que les faits de match, malgré la supériorité numérique des siens, n’ont pas tourné en leur faveur : "Les blessures ont un peu annulé, inconsciemment, le carton rouge de Montauban. Ça nous a complètement désorganisés, d’autant plus avec le carton jaune de Séguéla puis l’entrée de Béchu au centre pour Dulon, blessé à la cheville. Et ça ne nous a pas permis de profiter de cette supériorité numérique. On ne peut pas se cacher derrière ça, et je pense qu’on avait les moyens de faire un peu mieux. Mais ça a joué."

L’état de Paul Pimienta a pu inquiéter. Blessé par son ancien coéquipier Josua Vici sur une cathédrale comme on en voit rarement de nos jours, il n’a pas pu rentrer de nouveau sur le terrain. La semaine dernière déjà, il était sorti non sans difficulté de la pelouse de Nevers suite à un choc à la tête. Mais pas de protocole commotion a priori, "seulement" les cervicales sont touchées.

Quant à Thomas Girard, c’est un peu le déchirement de Michel-Bendichou. Le public de la banlieue toulousaine a sans doute dit adieu à son arrière et buteur. Sur la percée amenant à l’essai de Tamani, il chute, plaqué, en réalisant un offload. Le verdict est cruel : luxation de l’épaule gauche. Sorti sur civière, il n’a pas pu cacher son émotion. Ce week-end cependant, il se voulait rassurant.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?