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Pro D2 - Grâce à sa victoire à l'extérieur sur la pelouse d'Agen, Biarritz a presque assuré son maintien

Par Mathieu VICH
  • François Vergnaud et les Biarrots ont réussi à remporter un match capital dans la course au maintien. Photo Icon Sport
    François Vergnaud et les Biarrots ont réussi à remporter un match capital dans la course au maintien. Photo Icon Sport
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En l’emportant à Armandie, le Biarritz olympique a repris la main sur son destin. Il ne semble plus très loin du maintien, même s’il manque encore une victoire pour l’assurer.

On dit que les grands clubs ne meurent jamais. Malgré sa situation, le BO l’est et le restera dans le paysage rugbystique français. Il l’a démontré en venant s’imposer à Agen. Et c’est tout sauf un hold-up. Si l’on excepte l’essai en première main inscrit par Inoke Nalaga dès le début du match, le SUA a été dominé. Notamment dans les collisions, par les avants basques. Le président du Biarritz olympique, Jean-Baptiste Aldigé (qui a été le seul à s’exprimer en conférence de presse), donne un début d’explication à cette maîtrise biarrote pour le moins inattendue : "Agen a mieux entamé le match mais en est sorti tout doucement à cause de sa touche. Cela nous a permis de mettre en place un jeu de possession. On ne s’ennuie jamais quand Biarritz est là, d’ailleurs l’an dernier, c’était un peu le même style de match que ce soir (jeudi, N.D.L.R.) à Armandie."

À l’exception près que cette année, les Basques ont pu compter sur des facteurs X pour s’en sortir. Avec, en tête de gondole, le Fidjien Johnny Dyer et le troisième ligne centre, Temo Matiu.

Les Avengers du BO

Le deuxième ligne, un peu moins performant cette saison, a retrouvé son meilleur niveau, au meilleur moment. À Agen, il a tout simplement été le poison qu’il sait être, dans les zones de ruck. Impressionnant, il a gratté une demi-douzaine de ballons, en n’étant sanctionné qu’à une seule reprise. Offensivement, ses interventions ont, à chaque fois, permis au Biarritz olympique d’avancer sur plusieurs mètres.

Même constat pour Temo Matiu, encore plus exemplaire. Le jeune français en a fait voir de toutes les couleurs aux Lot-et-Garonnais. Véritable athlète, il a su casser la ligne défensive adverse, ou au moins la déstabiliser, à bien des reprises.

Impossible de ne pas citer l’impact de la charnière sur cette rencontre, qui a également pris le dessus sur celle agenaise. Bref, les Basques ont pu compter sur leurs individualités au meilleur moment. D’ailleurs, Jean-Baptiste Aldigé tient à rendre hommage à ses "garçons". "Nos vingt-trois garçons étaient tout ce qui nous restait. On a beaucoup de blessés. J’avais peur qu’à l’heure de jeu, notre équipe flanche. On a d’ailleurs vu que le SUA a réagi une fois qu’il a fait rentrer son banc. Mais les joueurs sont allés se la chercher avec les tripes."

Au courage, Biarritz a donc fait un pas de géant vers le maintien. Mais avec sept points d’avance sur Montauban, il faudra assurer la dernière à Aguilera, dans deux semaines contre Provence Rugby, afin de basculer sur un nouveau chapitre plus sereinement.

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