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Top 14 - L'enseignement du week-end : Clermont, le Top 14 au cœur et aux tripes

Par Léo Faure
  • Tout à leur joie, les Clermontois de Rabah Slimani se sont sortis une belle épine du pied en etrillant le Stade français.
    Tout à leur joie, les Clermontois de Rabah Slimani se sont sortis une belle épine du pied en etrillant le Stade français. Icon Sport - Romain Biard
Publié le Mis à jour
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Gros bol d’oxygène pour les Auvergnats : séduisants et bonifiés face au leader parisien, ils profitent également de la défaite de Montpellier dans la course au maintien. Pas encore dégagé, l’horizon s’éclaircit tout de même.

Tout n’a pas été parfait dans le contenu et tout ne le sera pas, cette saison à Clermont, pour une équipe dont le collectif peine encore à se trouver. Mais à ce stade, cela importe peu et le deuil à ce sujet sera rapide : samedi soir face à Paris, leader de ce Top 14 et équipe (de loin) la plus prolifique à l’extérieur (6 victoires en 10 matchs jusqu’ici), l’ASM se savait en danger immédiat au classement, à portée de tir de la treizième place synonyme de barrage pour éviter la relégation. La défaite à domicile de Montpellier, quelques heures plus tôt, était déjà un signal favorable dans cette après-midi de tension. Leur performance dans la soirée, dans un Stade Marcel-Michelin qui a poussé comme rarement cette saison au soutien de ses protégés en péril, a fait mieux que rassurer : elle prouve que, si elle manque clairement de régularité, cette équipe auvergnate est aussi capable de se sublimer dans l’engagement quand les flammes de l’enfer viennent lécher son ego. Ce qui suffit largement à son bonheur immédiat.

Moala, encore central

Ce net succès face au Stade français aura donc confirmé la capacité de réaction de cette équipe, à défaut d’être toujours en action. « On a fait un match de costauds, comme on est capables de le faire, appréciait Christophe Urios en conférence de presse. C’était un moment de vérité, par rapport à nous, ce qu’on vaut, ce qu’on veut faire. La difficulté qu’on a, c’est que ce ne soit pas une fois sur deux ! »

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« On a du mal à créer une dynamique, c’est vrai, confirmait l’ouvreur Anthony Belleau. La semaine dernière, ce n’était pas nous face à Bordeaux mais quand on est au Michelin, un samedi soir face au premier du championnat, la première chose à faire est de se resserrer. Il y avait beaucoup de force grâce au public, il fallait faire un match de copains et défendre ce maillot qui est en danger ces derniers temps. »

Cette victoire a aussi confirmé que quelques éléments, dans les rangs auvergnats, sont indispensables à la bonne tenue de cette équipe. En commençant par le défi physique, où elle a dominé Paris à son propre jeu ce samedi. À commencer par Fritz Lee, Peceli Yato, Alivereti Raka et George Moala, surtout, encore auteur d’une performance majuscule. Dans son sillage, tout paraît soudain plus simple.

En chute libre, Bayonne regarde vers le bas

Dans cette course à la treizième place qu’il faut éviter, l’ASM se donne donc un sacré bol d’air (8 points d’avance). Dans son bonheur, elle voit aussi Bayonne se mêler à la bataille. Avec une seule victoire lors des cinq derniers matchs de Top 14, l’Aviron est loin des espoirs de qualification entrevus à l’hiver. Les Basques ont vu tomber Jean-Dauger pour la première fois depuis plus de deux ans et se retrouvent, à leur tour, sous pression.

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Les commentaires (1)
envoituresimone Il y a 17 jours Le 30/04/2024 à 11:12

Il n'y serons pas parmi les 6. Urios n'a pas été l'homme de la situation.