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Top 14 - Rien ne sert de courir, il faut partir à point pour Oyonnax

  • Top 14 - Les Oyonnaxiens viennent de concéder leur seizième défaite de la saison.
    Top 14 - Les Oyonnaxiens viennent de concéder leur seizième défaite de la saison. Icon Sport
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Pour avoir caviardé leurs deux entames de mi-temps, les Aindinois n’ont jamais vraiment été en mesure de défendre leurs chances sur la pelouse du hameau.

Lorsque les défaites se suivent et s’enfilent, celles-ci ne suivent évidemment pas toujours le même scénario. La défaite large, la défaite cruelle, la défaite injuste, la bonifiée, la déroute, et on en passe… Toutefois, cette seizième défaite de la saison des Oyomen a eu le "mérite" de mettre en exergue un scénario encore jamais vu, à savoir un revers étroitement lié aux seules entames de mi-temps. Parce que, pour tout dire, les Jurassiens ont plutôt bien rivalisé avec les Palois pendant plus de soixante-dix minutes, arrachant même au manager local Sébastien Piqueronies le compliment selon lequel ils "ne ferment pas le jeu, sont audacieux, arrivent souvent à réaliser des choses simples avec beaucoup d’intensité et optimisent très bien leurs profils de joueurs."

Une charnière trop vite en difficulté

Le hic ? Il est que pendant les six premières minutes de la première période et les six autres de la deuxième, les Oyomen n’ont pas vu le jour, concédant dans cet intervalle de temps la bagatelle de dix-huit points et multipliant au niveau de la charnière les erreurs plus ou moins grossières, du dégagement en ballon mort de Domingo Miotti à un hors-jeu ballot de Ruru, en passant par un coup de pied contré de Vasil Lobzhanidze. De quoi regretter, in fine, que l’écart au score s’avère beaucoup plus important que celui qui sépare probablement les deux formations en termes de valeur absolue… "Dès le début, on a commis trop d’erreurs faciles qui coûtent cher, déplorait le manager aindinois Joe El Abd. On avait parlé de jouer sur les transitions parce qu’on avait ciblé ce point-là, mais en fait ce sont eux qui ont joué ce jeu-là de manière parfaite. On prend un contre, un ballon porté, deux pénalités données qui offrent cette position sur le terrain, puis un contre de cent mètres… Trois essais comme ça, on était prévenu. On peut dire qu’aujourd’hui on n’était pas à notre meilleur niveau, la Section paloise l’a été."

Les regrets de l’entraîneur des Oyonnaxiens étant à ce titre amplifiés par le retour des vestiaires manqué par ses hommes, qui avaient pourtant fait l’effort de recoller à 19 à 10 juste avant la pause… " À la mi-temps, on a parlé de gagner la ligne d’avantage pour éviter de subir et circuler rapidement, mais ils ont encore démarré très fort, rembobinait El Abd. On a subi, donné deux ou trois pénalités où ils ont pris les points. Cela nous a mis la pression, nous a conduits à déjouer, et ça leur a permis de marquer en contre. À ce niveau, ça va très vite… Il nous reste malgré tout trois matchs, dont deux à domicile qui seront primordiaux devant notre public qu’on veut rendre fier, malgré la situation. Il faut gagner pour continuer à y croire et se battre jusqu’au bout." La moindre des choses lorsqu’on néglige de partir à point, quand bien même la fable nous indique que dans ce cas de figure, rien ne sert de courir…

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