Rugby à 7 – Capbreton, l’étape ensoleillée sur la route des Jeux olympiques pour les Bleus
Sous le soleil des Landes, l’équipe de France de rugby à VII, qui a pu compter sur la présence d’Antoine Dupont cette semaine, a poursuivi sa préparation pour les deux derniers tournois du circuit et les Jeux olympiques qui arrivent.
La folie qui avait accompagné la préparation du XV de France, dans les Landes, avant la Coupe du monde l’été dernier, a laissé place à un environnement un brin plus calme. Jeudi après-midi, les Bleus ont débarqué au stade municipal de Capbreton dans l’anonymat, ou presque, avec deux minibus. Ici, pas d’escortes policières. Les partenaires de Paulin Riva et Stephen Parez sont, en quelque sorte, chez eux. Le Dacquois Jérôme Daret a pour habitude de venir dans les Landes pour préparer ses joueurs. Il sait qu’il peut les faire travailler dans les dunes, aller dans la forêt landaise ou profiter de l’océan, situé à deux pas.
L’entraîneur de l’équipe de France à VII a d’ores et déjà prévu de revenir “à la maison” pour peaufiner la préparation avant les JO, dans quelques semaines. “Il y a, ici, de très bonnes conditions. Nous avons toutes les installations pour performer”, apprécie Jefferson Lee Joseph. “On vient ici pour chercher de la fraîcheur, du bon temps. Souvent, la météo est meilleure ici (qu’à Marcoussis, NDLR). Nous sommes bien encadrés avec le lac, nous pouvons aller chercher des choses difficiles le vendredi pendant la séance de cardio”, ajoute Aaron Grandidier.
La “Dupontmania”, c’est aussi à VII
Sous le soleil des Landes, c’est en musique que les Bleus font leur séance de musculation, dans la salle de haute performance dernier cri. Dehors, quelques curieux observent, à travers la vitre, les septistes en plein effort. Un jeune supporter tient une pancarte sur laquelle il est écrit : “Antoine, on t’adore, on peut prendre une photo avec toi ?" La star du rugby français jouit, aussi, d’une belle cote de popularité à VII. Plusieurs personnes ne sont venues que pour voir le joueur du Stade toulousain et espérer un autographe ou une photo à la volée. “Avec l’arrivée d’Antoine, il y a beaucoup de gens qui sont venus pour nous soutenir”, note Jefferson Lee Joseph.
Sur la pelouse, le demi de mêlée affiche un grand sourire. Ses accélérations sont saluées par la centaine de supporters qui a pris place autour de la main courante. Son nom est scandé à la moindre occasion. Dans le collectif ? Dupont a des qualités évidentes et son impact est notable. “Antoine a vécu plein de choses à XV, rappelle Aaron Grandidier. Il amène du sang-froid, des conseils. Il nous renforce, c’est un gros joueur, une arme en plus.”
Deux tournois avant les Jeux
Dupont, présent lors du sacre à Los Angeles (début mars), mais absent sur la finale perdue à Hong-Kong (début avril), ne sera pas de la partie pour le tournoi à Singapour (3 au 5 mai). Il sera, en revanche, avec les Bleus à VII sur le tournoi final de Madrid, au début du mois de juin. À un peu moins de 100 jours du début des Jeux olympiques, il reste donc deux compétitions aux Tricolores avant de basculer sur l’événement d’une vie. “L’excitation des Jeux est là depuis un moment… Elle est là depuis qu’on a su que les JO seraient en France”, raconte Jefferson Lee Joseph.
“Aujourd’hui, tempère Grandidier, on ne peut pas dire qu’on sente la pression des Jeux. On sait qu’on doit finir cette compétition de la bonne manière. Avec trois podiums de suite, on sent la confiance en nous qui commence à être présente. Là, on a juste à cœur de bien terminer la saison pour continuer à marquer l’histoire du rugby à VII Français.” En ce sens, les trois médailles décrochées lors des trois derniers tournois sont autant de signaux positifs, avant le grand événement de cet été, où les Bleus tenteront d’écrire l’histoire.
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